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?????!!!!???!!?

31 décembre 2007

retour

IL y a des jours où l'on se deteste. pour les conneries qu'on dit et celles qu'on fait.
Je reviens pour écrire ma vie. comme un conte, un long poème.
Pour s'assagir.

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8 décembre 2006

Photo

1 juin 2006

SARAH

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Sarah, ma belle,
ma fille,
mon ange,
mon prélude,
ma gaité.

De tes ailes,
tu files.

petit rayon de vie.

Tu reviens sans cesse dans les pensées de ceux qui t'aiment.
mais tout le monde t'aime.

car tu es la petite fille aimée.

tu es l'amour...

et tu en porte sa beauté.

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16 décembre 2005

Nos peurs

Idem.
Comme s'il fallait que je ressente les mêmes peurs que les siennes.
Et qu'un choix s'impose à nous.
Si Dieu existe, qu'il nous impose ce choix.

J'écoute cette musique et je me prends à aimer.
Je sents mon coeur se soulever, lentement.
Je ferme les yeux pour mieux ressentir.
Respirer.

Avoir peur du temps qui passe.
De laisser passer quelque chose de primordial
ou bien d'y accorder trop d'importance.

Cette chose qu'on appelle l'Amour.
Avoir peur de la confondre.





3 décembre 2005

idées noires

Sur le bord de la fenêtre.
34 rue Turbil
Lyon, 3ème.

A la porte de la mort, j'y ai frappé des dizaines de fois. Là bas, sur le bord de la fenêtre. Un ange se souvient de ces phrases, écrites sur les pages d'un calendrier griffoné.
Sur le bord de la fenêtre, elle regardait les oiseaux voler.

SILENCE

Je suis née au monde comme s'il avait fallu que ma mère ouvre la porte des souffrances siennes.
Je suis née dans un long vertige, dans un sourd silence, dans l'amour de maman.
J'ai le coeur sérré, comme bien souvent, qui pleure à n'en plus finir.
Mon regard s'efforce de ne pas les suivre.
Je perds la raison.
Toujours ces mots qui s'échappent de mon coeur avec des soupirs, et frappent mon crâne. J'ai tellement mal au crâne...
Avec la lourdeur des émotions que cachent les traits de mon visage, de mon regard... qui se perd dans les cieux.

Il y a parfois, juste à la surface de l'océan, une fine brume, et, à l'horizon, on ne peut voir la séparation du ciel d'avec l'eau. Les yeux se perdent, comme l'esprit, dans l'infinité incompréhensible.

Il y a aussi, certains oiseaux qui laissent leur corps au souffle du vent. Confiant, ils entrent dans un vertige inconscient. Ils se laissent intégralement guidés par Dieu.

J'ai l'envol dans mon coeur, juste à la surface de l'océan, ma peau éffleure l'écume.
C'est l'Azur, un reflet de lumière qui me donne l'espoir.

Il faudra mourir au fond de l'océan. Et, dans l'instant, il y aura une petitre flamme qui brûlera le verbe souffrir de mon sang. Trois larmes couleront sur mon visage froid. je sourirai d'un sourire sans fin et mon regard traversera les profondeurs. S'enfuira là où la lumière le guidera.

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12 novembre 2005

ma fille, mon espoir

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8 novembre 2005

Sarah, Ma Princesse, Ma Lumière sur cette Terre

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7 novembre 2005

les acquis du passé

Acquérir, c'est aussi accepter.
C'est la dernière phase d'une profonde remise en question des expériences passées.
C'est la phase qui permet d'aller de l'avant.
Acquérir, c'est vouloir avancer.

Accepter, c'est d'avoir mis à bas les malaises qui s'imposaient dans les attitudes et sentiments.
C'est devenir plus lucide sur ce qui est arrivé.
Accepter, c'est également pardonner soi-même.

31 octobre 2005

renaître

Il pleut sur la ville comme il pleut dans mon coeur...
C'était tous les jours comme ça, avant.

et renaître des souffrances siennes.
Accepter sa vie, soi-même.
Sourire aux autres, les aimer, tous, les pires et les meilleurs. Sans douter.
Sans pleurer.
Et pardonner.

Purger tout ce qui mène en désordre sa vie. ses pensées.
Larguer les amares. droit devant. maintenant.
affronter les tempêtes et le calme.
Admirer!

Se saouler de vivre à en mourir.

30 octobre 2005

evidence

quelque chose qui parait evident et qui nous passe, des années et des années, sous le nez.
evident, certes, mais inadmissible. par la seule raison??
Le chemin d'une vie. qui file. ce que je vois, à 25 ans, c que ma vie file et que rien ne peut s'arrêter. j'aimerais faire comme dans certains films, lorsque tout s'enchaîne, vite, trop vite, et que l'action se fige d'elle même. Jaimerais que ma vie se fige à jamais. là. maintenant. sur ces sentiments.
ressentir le temps qui suspend son vol.

récurrence du thème. la mort. tabou de ma vie et qui fait ma seule philosophie/
- Ressentir et Aimer,
- Ne jamais rien regretter,
- Aller à l'essentiel.

Ces pages seront mon guide de vie. toujours penser à ce qui pourrait être meilleur.

à ce qui pourrait être le meilleur.

12 mai 2001

lettre de K, avant rupture

"Ma Reine",

Je ne trouve pas les mots
pour t'exprimer mes regrets
et ma peine, car nous avons
traversé quelques épreuves ensemble.
Je reconnais ma désinvolture à ton
égard, et le manque de tact
vis à vis de ta famille.
en espérant que tu sois heureuse
et que notre fille connaîtra les
joies de vivre que nous n'avons pas connu.
Affectueusement.
K

Ps: Je n'ai pas voulu créer de tort à qui que ce soit,
je me suis seulement égaré dans mes ténèbres
et aujourd'hui, je cherche la lumière qui m'a abandonné.

12 octobre 2000

lettre de ma mère

Chère anne,

Juste ce petit mot pour te dire que je suis désolée.
Désolée de te savoir seule, loin de nous, et peut-être dans l'ambarras.
Désolée d'avoir à te dire des mots durs parfois alors qu'ils sont pourtant rares.
Désolée de sentir tes larmes couler alors que c'est de la joie que j'aimerais te donner.
Désolée de voir que notre amour ait tant d'obstacles à franchir.
J'aimerais pouvoir te donner des mots doux,
J'aimerais que tu me laisses t'approcher.
J'aimerais pouvoir te faire confiance car je saurais que tu choisirais le bon chemin. Que ton guide soit ta raison et non tes pensées confuses par les émotions, la passion, les choses que l'on enfouie au fond de soi et qui empêche d'y voir clair, de se libérer, de respirer.

Plus concretement, je suis inquiète. J'ai bien des raisons. (arrives tu à gérer ta maison, manges -tu équilibré car tu n'es plus seule (...)?)

arrives tu à te concentrer sur tes études car sans elles tu seras bien embêtée!
A trouver un peu de travail le soir...
Je suis inquiète car ces questions je me les pose bien souvent, et d'autres encore. En seras tu capable? l'amour que tu as en toi te motivera sûrement.
saches que nous sommes là, prêt à t'écouter. Sois sincère, ne te caches plus, pioches ton courage au fond de toi et le reste suivra. (...)

rassures nous sur ton sort. J'aimerais tant que tu sois heureuse et que tu réfléchisses à 2 fois avant de mettre tes pas dans des chemins épineux. A croire que tu vas tomber dans tous les pièges de la vie.
N'hésites pas à appeller, nous sommes là. tu as de la chance d'avoir une famille unie et qui t'aime. Ais confiance.

Maman qui t'aime

"nous autres, êtres finis avec un esprit infini nous ne sommes nés que pour la peine et pour la joie, et on pourrait presque dire que les plus distingués obtiennent par la peine, la joie." Beethoven

PS: as tu prevenu ton papa pour l'événement du 15/04/2001?

12 octobre 2000

lettre à K

Mon cher K,

Il est exactement 3h49 du matin et ça fait depuis 2 heures que je ne dors pas.
J'ai un sale mal de crâne qui m'a pris et qui ne veux pas s'en aller. Ca m'angoisse, j'y peux rien. Et je pense à toi, comme tout le temps. Jamais un instant ne se perd sans qu'il n'y ait une pensée pour toi.
J'ai peur. De ce qu'il t'arrive, de ce qu'il nous arrive, et plus encore le fait que tu sois partit, sans un mot, lâchement. Dois-je faire semblant de ne rien voir lorsque je vois tes pas refouler ton long tunel, noir?
Tu perds la lumière, ne t'en rends tu pas compte?
Je t'aime toujours, j'ai toujours aussi mal de te savoir loin de moi, de voir comment tu me délaisses alors que je n'ai jamais céssé de croire en toi. J'ai besoin également de ton soutien, de ton amour et d'espoir!
Cette épreuve est tellement difficile, pour nous. Il me faudra encore une fois doublement de courage, force et patience pour nous relever. Je t'en prie. reviens.

Anne

9 septembre 2000

lettre à sa soeur, S

Chère S,

J'ai préféré reprendre la plume pour écrire ces mots, ceux que je suis incapable de dire au telephone, ça fait tellement longtemps que je ne me suis pas confiée. Merci, S. Je viens de t'appeller, là, et je pleure. en ce moment je pleure tellement souvent... te rappelles tu comme cela m'était difficile, avant?
J'ai tellement eu mal, si tu savais, lorsque tu m'as dit que K était chez toi, seul, et qu'il ne t'ai rien dit. Je m'apperçois maintenant à quel point j'ai été égoïste, parce qu'au fond, a t-il eu le soutien de quelqu'un qui lui est proche? Mais pourquoi ne t'a t'il rien dit???
je n'ai pensé qu'à moi, quand la souffrance me prend, à l'attendre à la fenêtre, qu'il revienne enfin! Je respecte son choix. j'ai peur. j'ai tellement peur.
Merci d'être venue me voir, merci de m'avoir écouté, merci de m'avoir comprise. merci pour tout.
Peut être le comprends tu mieux que moi; l'erreur est humaine. voilà ce que je pense; je n'aurai pas de rancoeur, seule une souffrance qui me reviendra.
je l'aime toujours. Pour cet enfant, cet amour sera encore plus grand au travers le visage d'un innocent. Cette histoire s'arrête là mais elle perdure dans les battements d'un coeur tout neuf.
Appelles moi, j'aimerais te voir avant que tu ne partes, si c'est possible.

Gros bisous

Anne

4 juin 2000

lettre à K

K,

J'écris, je pense. des mots vides de sens. je blasphème. c un fait. 
Bêtise!

non, non, non, faut-il le répéter?
je souffre, je meurs. mon âme s'enfuit. c'est ça, la folie. NON, NON, NON!! pas la folie!!
encore une fois: bêtise!!

Que dire? le chaos? j'écris. faut-il l'écrire, [K]?  n'ai-je que ça ds la tête?
non!!
je n'en peux plus. A l'aide! à moi!

Illusion.
Je vois l'ombre, je pense la lumière. comment l'atteindre?
Je veux la lumière. belle. douce. divine.
pendant un moment peut-être, au moins en rêve.
Une léthargie. une foutaise?
Je mettrai bien du temps à te le dire.
Mais voilà. Je t'aime.

27 décembre 1999

dans mon studio de la rue de créqui lyon 1999/2000

la fenêtre a pris la couleur bleu-violet du soir. couleur indécise, volée par la buée qui trouble la rectitude des barreaux.
c'est cet air d'en bas qui emplit la pièce d'une chaleur étouffante. Quelque chose d'oriental qui vient faire danser les ombres de mes objets massifs. eparpillés un peu partout, là où ils se trouvent, un endroit à eux. L'odeur balance ces corps, ondule les silhouettes.

Il n'y a de place pour moi

Tout autour prend le charme de doux plaisirs d'orient. Le décor se ment à lui même. il existe pourtant. le fait est, que j'y suis en dehors. je n'y prend goût. Hier, je l'aurais aimé, tout à l'heure, désiré, et là, je souhaite qu'il parte, qu'il s'en aille, qu'il dégage!!

Cette odeur épicée, [K] l'aurait aimé. on aurait eu, ensemble, les mêmes gestes. comme avant... Je me résigne à cette idée. Mon imagination se moque bien de moi. Mon coeur doit sonner faux. Anne!! oublie ce coeur qui t'assassine et méprise ton esprit, ton corps et les autres!!!

Je ne lui ai jamais rien dit. Il ne sait rien de moi. Donc, il ne me connaît pas.

il était dans la chambre de sa soeur. je lui ai dit bonjour. Répugnance de l'instant. La beauté des êtres ne m'était pas apparente, je suis entrée dans son esprit. James avait volé ma pureté, mon insouciance. 
je pense à lui, là bas. et K me trouble. en face, assit et droit. Il a abhorré mes lèvres sur sa joue. La dureté de son coeur a fouetté mon visage glacial. et m'envahit doucement d'une tristesse profonde. je reste fugitive, personne ne doit me connaître. personne. personne!!

Il a un regard caractériel fixe. il lit dans les âmes. il fait peur autour de lui avec son regard. ridicule panique autour de lui.
ridicule?

La nuit.
[K] est nu à côté de moi. J'ai les yeux fermés, lourds. le sommeil ne vient pas. Je sents sur ma gorge une main qui se serre lentement. lentement elle se serre et coupe ma respiration. Il est en train de m'étrangler doucement dans la nuit. J'imagine l'ombre de son visage envahir le mien. mes yeux restent fermés. Mon coeur se déplace lentement vers le haut. vers mon âme. qui se confondent. une unité se forme. Il a enlevé sa main. je m'endors d'une confiance effrayante.

L'odeur provient d'en bas. de ce que m'a préparé [A]. Les jambes croisées, les épaules droites, j'écris ces mots. c'est désormais un moment rare d'avoir la liberté d'un songe; [A] a 7 ans de plus que moi. Il arrive a faire de ma vie un perpetuel ennuie. On essaye de déformer le temps, tant bien que mal. il a un visage d'enfant. on couche ensemble. j'aime faire l'amour avec lui.
Il voit bien que je fais d'énormes efforts pour contenir ma souffrance. mon amour pour [K]. je lui ai parlé de cette nuit à Nice. une nuit en enfer. je n'ai pas pleuré. Je ne veux pas parler de cette nuit à Nice. Je n'y arrive plus.

Par 2 fois j'ai eu le visage livide, le coeur broyé. un coeur anéantit qui suinte dans mon corps. Je ne savais pas à quel point l'amour pouvait tuer.

J'ai dit à [A]: "j'ai mal, là". il m'a sérré dans ses bras. qu'il ne relâche pas l'étreinte. qu'il me prenne un peu de mon mal. qu'il empêche de me sentir mourir.

12 juillet 1999

la différence

Différents comme jour et nuit, nous sommes ces 2 arbres de saisons contraires qui ont choisi de croître et décroître, dans le même jardin, d'affronter ensemble les mêmes rafales, de concilier, comme ils le peuvent , leur récoltes dissemblabes, de patienter aux saisons stériles, d'admettre qu'on peut être tout enraciné, tout lié, tout enchevêtré l'un à l'autre sans pour autant devenir pareil.

Auteur?

noté sur un de mes cahiers en 1999.

12 avril 1999

1999

1999

je vais bientôt avoir 19 ans et je souffre déjà de quelque chose de si puissant qui me fait croire que personne n'a jamais autant aimé.

En général, je ne raconte jamais ma vie. ce qu'on appelle le quotidien. ça et ça...enfin voilà quoi!
J'ai plutôt l'habitude de remplir les feuilles blanches de phrases, qui s'étendent, s'étendent à s'approcher d'un infini.
je me confonds dans la blancheur , je m'évade, loin, loin.
dans cette vaste matière du BLANC de ma feuille.
Son mystère.
Mon esprit est eternel. cette matière, que je profite un moment avant d'entrer dans l'immortel.

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